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Channel: Luc Bertin-Hugault – ResMusica
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Gardiner, Berlioz et Le Freischütz

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A Pillet, directeur de l’Opéra, qui lui avait demandé d’adapter Der Freichütz à la langue française en mettant le texte parlé en récitatifs, puisqu’il fallait qu’à l’Opéra de Paris tout fût chanté, Berlioz répondit en ces termes : «J’accepte votre offre à une condition : Le Freichütz sera joué absolument tel qu’il est sans rien changer dans le livret ni dans la musique». Tenu cependant d’ajouter le divertissement dansé de rigueur («tous mes efforts pour l’empêcher étant inutiles», ajoute-t-il bien à propos), il choisit d’orchestrer l‘Invitation à la Valse du même Weber, que l’on entend dans l’»Entr’acte», au début du troisième acte.

C’est cette version crée à Paris en 1841 – qui transforme le Singspiel originel (1821) en opéra continu – que choisit de diriger dans la fosse de l’Opéra Comique à la tête de son  ; pointant à cet effet l’influence de l’esprit français sur Weber qui puisait lui-même au modèle de l’opéra-comique et le dirigera souvent à Dresde où il était en fonction… dans une version allemande, bien évidemment.

Puisant aux ressorts du fantastique, à la nature et à ses forces obscures qui génèrent tout le Romantisme germanique, l’action du Freischütz – littéralement «franc-chasseur» – s’installe en forêt de Bohème vers 1650 ; le garde-forestier Kouno souhaite que Max, qui est amoureux de sa fille Agathe, lui succède et devienne son gendre. Max doit pour cela gagner le concours de tir organisé à cet effet le lendemain par le Prince ; doutant de ses capacités, il se laisse tenter par la proposition du Veneur noir Gaspard, suppôt du diable Samiel ; sept balles magiques seront fondues dans la Gorge aux Loups mais Max ignore que Samiel reste maître de la septième et que la victime désignée est … Agathe. Au septième coup, elle s’effondre. Mais elle est sauvée par l’Ermite, sorte de Deus ex machina qui a dévié la balle sur Gaspard mourant sous nos yeux. Max avoue sa faute et, grâce à l’intervention de l’Ermite, bénéficie de la clémence du Prince.

Dans la mise en scène de Dan Jemmet, l’univers résolument forestier du Freichütz se déplace vers le monde des forains et celui des gitans «avec leurs codes très forts et leurs superstitions» ; si le stand de tir de l’acte I est un parti pris qui fonctionne – avec la rose comme fil rouge de la dramaturgie -, la roulotte devant (ou dans) laquelle évoluent Agathe et Annette offre un cadre aseptisé et peu suggestif comme cette forêt stylisée de l’Acte II avec, en toile de fond, un paysage à la Kaspar Friedrich censé nous faire imaginer les perspectives de la Gorge aux Loups. Dan Jemmet manque carrément d’inspiration pour palier le handicap de la première scène de l’Acte III négligée (oubliée?) par Berlioz et dont la pantomime un peu ridicule tombe complètement à plat.

Quant au casting des voix, il sert admirablement le texte français ; et chose bien rare de nos jours, tout y est clairement articulé, compréhensible et bien conduit. (Max) est un ténor di grazia, élégant et flexible, évoquant bien souvent les accents touchants d’un Tamino. et (Agathe et Annette) ont elles aussi la sensualité et les couleurs d’héroïnes mozartiennes, surtout dans les merveilleux duos que leur écrit Weber ; le grand air d’Agathe du deuxième acte -»La lune au front mystérieux/Rayonne aux cieux» – tout comme sa Cavatine de l’acte III sont gorgés d’une expression très vibrante tandis qu’on admire la verve ingénue d’une Annette fort bien campée vocalement et scéniquement. Si le rôle parlé de Samiel – effrayant Christian Pélissier – se limite à quelques mots, assume avec vaillance sa part maléfique avec du mordant et une bonne dose de cynisme dans la voix. et Samuel Evans (Kilian et Kouno) s’imposent d’emblée par la qualité de leur voix et l’élan qu’ils confèrent aux premières scènes de l’opéra galvanisées, il est vrai, par l’excellent et irréprochable . Moins sollicités mais tout aussi méritants, Robert Davies (Ottokar) et (l’Ermite) complètent cette magnifique distribution.

Mais le rythme et les couleurs, l’énergie et le relief émanent d’abord de la fosse, des timbres instrumentaux mis en valeur par l’écriture weberienne à laquelle John Eliot Gardiner donne toue sa dimension dramatique : la verdeur du basson, le boisé de la clarinette, la virtuosité – qu’on aurait aimé plus assurée – du violoncelle et la fraicheur des cors naturels captivent l’écoute dès l’ouverture. Si les résonances manquent un peu de profondeur, les sonorités gagnent en intensité et maintiennent toujours un parfait équilibre avec le plateau.

On comprend aisément l’investissement, respectueux autant que minutieux, de Berlioz mettant à l’œuvre son art de la prosodie pour rendre justice à un ouvrage dont il connaissait les vertus premières.

Crédit photographique : Virginie Pochon (Annette) & Sophie Karthäuser (Agathe) ; Andrew Kennedy (Max) © Elisabeth Carrecchio

 


Les jeunes prodiges des Révélations classiques de l’Adami

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Pour la 17e année consécutive, les Révélations classiques de l’Association artistique de l’Adami nous révèlent de jeunes talents de premier plan. Ces interprètes, bien qu’au début de leur carrière, sont tous artistiquement aboutis, et leur niveau très élevé nous étonne toujours.

Quatre chanteurs – deux voix féminines et deux masculines – et quatre instrumentistes – guitare, violon, piano et violoncelle – ont offert une prestation magistrale sous la voûte du Théâtre des Bouffes du Nord. Chaque musicien a choisi deux ou trois pièces de caractère très différent, voire opposé, ce qui témoigne de leur polyvalence et de leur capacité d’adaptation stylistique. Par exemple, après avoir joué une Gavotte de Rameau, interprète des mélodies juives de Bloch ; le ténor chante deux airs connus du répertoire, l’air du duc de Mantoue et celui de Roméo, mais aussi un air sicilien, que l’on aurait plutôt l’habitude d’entendre dans un concert de variétés.

Il est difficile de formuler des remarques sur tous les musiciens ici, tant leur performance est soignée, mais relevons quelques notes particulièrement séduisantes. La basse , très comédien, chante la Danse macabre de Saint-Saëns avec des expressions à la fois cyniques et triomphantes ; la mezzo , tout aussi comédienne, met l’accent sur le caractère divertissant de l’air de Concepcion (L’Heure espagnole), et sa voix riche convient parfaitement au répertoire rossinien. Le guitariste , en véritable virtuose, nous livre un magistral « Romance » de la Sonate pour guitare solo de Paganini ; le changement de sonorité à chaque passage, tantôt subtil, tantôt audacieux, est vraiment savoureux. , sélectionnée dans la première promotion de l’Académie de l’Opéra-Comique, est un phénomène, sa facilité dans la vocalise, avec une voix cristalline, est absolument fascinante, mais elle a de surcroît quelque chose qui attire irrésistiblement l’attention de ceux qui écoute.

A la fin, les instrumentistes, d’une part, et les chanteurs, de l’autre, unissent leurs talents pour un grand final, dans Primavera porteño de Piazzolla et dans le quatuor final de Rigoletto. Un pur régal.

Les jeunes prodiges des Révélations classiques de l’Adami

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Pour la 17e année consécutive, les Révélations classiques de l’Association artistique de l’Adami nous révèlent de jeunes talents de premier plan. Ces interprètes, bien qu’au début de leur carrière, sont tous artistiquement aboutis, et leur niveau très élevé nous étonne toujours.

Quatre chanteurs – deux voix féminines et deux masculines – et quatre instrumentistes – guitare, violon, piano et violoncelle – ont offert une prestation magistrale sous la voûte du Théâtre des Bouffes du Nord. Chaque musicien a choisi deux ou trois pièces de caractère très différent, voire opposé, ce qui témoigne de leur polyvalence et de leur capacité d’adaptation stylistique. Par exemple, après avoir joué une Gavotte de Rameau, interprète des mélodies juives de Bloch ; le ténor chante deux airs connus du répertoire, l’air du duc de Mantoue et celui de Roméo, mais aussi un air sicilien, que l’on aurait plutôt l’habitude d’entendre dans un concert de variétés.

Il est difficile de formuler des remarques sur tous les musiciens ici, tant leur performance est soignée, mais relevons quelques notes particulièrement séduisantes. La basse , très comédien, chante la Danse macabre de Saint-Saëns avec des expressions à la fois cyniques et triomphantes ; la mezzo , tout aussi comédienne, met l’accent sur le caractère divertissant de l’air de Conception (L’Heure espagnole), et sa voix riche convient parfaitement au répertoire rossinien. Le guitariste , en véritable virtuose, nous livre un magistral « Romance » de la Sonate pour guitare solo de Paganini ; le changement de sonorité à chaque passage, tantôt subtil, tantôt audacieux, est vraiment savoureux. , sélectionnée dans la première promotion de l’Académie de l’Opéra-Comique, est un phénomène, sa facilité dans la vocalise, avec une voix cristalline, est absolument fascinante, mais elle a de surcroît quelque chose qui attire irrésistiblement l’attention de ceux qui écoute.

A la fin, les instrumentistes, d’une part, et les chanteurs, de l’autre, unissent leurs talents pour un grand final, dans Primavera porteno de Piazzolla et dans le quatuor final de Rigoletto. Un pur régal.

 

Une adorable Flûte Enchantée à Saint-Étienne

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LaFluteStE-4

Inspirée par l’incendie de la bibliothèque de Weimar en septembre 2004, la mise en scène de Pet Halmen, venue de Lausanne, reprise ici par Eric Vigié, décline toutes les formes du corollaire livres/savoir, opposé à ignorance/obscurantisme.

Le rideau se lève sur l’image forte du bâtiment qui brûle, tandis que Tamino, déguisé en collégien anglais, tente de sauver ce qu’il peut. Par la suite, le monde de Sarastro est plein de rayonnages emplis de volumes, tandis que ceux du monde de la Reine de la Nuit sont désespérément vides. Les décors sont forts beaux, et reprennent de nombreux symboles de la Franc Maçonnerie, un peu dans le désordre. Les costumes sont inventifs, Papageno, par exemple, n’est pas un individu à plumes indéterminé, puisqu’il ressemble irrésistiblement à un pingouin, les trois dames semblent d’influence égyptienne, les trois garçons sont déguisés en Pierrot, bref, il règne une joyeuse atmosphère de bric-à-brac soigneusement agencé, avec une seule tendance : l’éloge de l’humanisme !

Jussi Myllys incarne un Tamino plus que satisfaisant, avec une voix claire et bien placée, et un joli phrasé. dessine en revanche une Pamina un peu lourde, manquant de jeunesse et de naïveté. Philippe Spiegel est un charmant Papageno, au timbre clair et haut placé, plus attendrissant que franchement comique.

La Reine de la Nuit de Hila Fahima est une excellente surprise. La voix manque peut-être un peu de métal, mais les aigus sont assurés et les vocalises impeccables. De son côté, est un décevant Sarastro, engorgé et même parfois inaudible.

Dans les seconds rôles, on distingue le Monostatos engagé de Mark Omvlee et les forts jolies dames de Camille Poul, Romie Estèves et Mélodie Ruvio. La Papagena de est très mutine, et les deux hommes d’armes de et d’une belle homogénéité, dans un allemand parfois pas très idiomatique.

Sous la direction de David Reiland, l’ sonne attentif aux tempi et aux nuances, déployant une belle palette de couleurs.

Féérie à Metz avec Le Songe d’une nuit d’été de Britten

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Metz. Opéra-Théâtre de Metz-Métropole. 8-III-2016. Benjamin Britten (1913-1976) : A Midsummer Night’s Dream, opéra en trois actes sur un livret du compositeur et Peter Pears, d’après Shakespeare. Mise en scène : Paul-Émile Fourny. Décors et costumes : Louis Désiré. Lumières : Patrick Méeüs. Avec : Fabrice di Falco, Oberon ; Mélanie Boisvert, Tytania ; Scott Emerson, Puck ; Luc Bertin-Hugault, Theseus ; Sylvie Bichebois, Hippolyta ; Isaiah Bell, Lysander ; Igor Gnidii, Demetrius ; Mariana Rewerski, Hermia ; Valérie Condoluci, Helena ; Gustavo Gibert, Bottom ; Misha Schelomianski, Quince ; Osvaldo Perroni, Flute ; Thomas Roediger, Snug ; Julien Belle, Snout ; Antoine Chenuet, Starveling. Chœur d’enfants spécialisé du Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz-Métropole (chef de chœur : Annick Hoerner). Orchestre national de Lorraine, direction : David T. Heusel.

Formidable Traviata de Sonya Yoncheva à l’Opéra Bastille

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Paris. Opéra Bastille. 1-VI-2016. Giuseppe Verdi (1813-1901) La Traviata, opéra en trois actes sur un livret de Francesco Maria Piave. Mise en scène : Benoît Jacquot. Décors : Sylvain Chauvelot. Costumes: Christian Gasc. Lumières: André Diot. Chorégraphie : Philippe Giraudeau. Avec : Sonya Yoncheva, Violetta ; Antoinette Dennefeld, Flora Bervoix ; Cornelia Oncioiu, Annina ; Bryan Hymel, Alfredo Germont ; Simone Piazzola, Giorgio Germont ; Julien Dran, Gastone de Letorières; Fabio Previati, le baron Douphol ; Boris Grappe, le marquis d’Orbigny ; Luc Bertin-Hugault, le docteur Grenvil. Chœur de l'Opéra de Paris. Chef de chœur : José Luis Basso. Orchestre de l'Opéra de Paris. Direction : Michele Mariotti.

Metz : Caravaggio, à la découverte du baroque spectral

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Metz. Opéra-Théâtre de Metz-Métropole. 6-IV-2012. Suzanne Giraud (née en 1958) : Caravaggio, opéra en quatre actes sur un livret de Dominique Fernandez d’après son roman La course à l’abîme. Avec : Philippe Jaroussky, Michelange Merisi, dit le Caravage ; Maria Riccarda Wesseling, Anna, Filide ; Anders J. Dahlin, Cecco, Onorio Longhi, Le Page ; Alain Buet, Le Cardinal, L’Intendant, Le Grand Maître de l’Ordre de Malte, Le Capitaine, Ferdinando Gonzaga ; Luc Bertin-Hugault, Le Vieillard, Orazio Gentileschi, Un Marin, L’Émissaire du Vatican. Chœurs de l’Opéra-Théâtre de Metz-Métropole (chef de chœur : Jean-Pierre Aniorte). Ensemble Les Siècles, direction : François-Xavier Roth.

Les pêcheurs de perles de Bizet au TCE : perles de culture françaises

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Paris. Théâtre des Champs Elysées. 12-V-2017. Georges Bizet (1838-1875) : Les Pêcheurs de perles, opéra en trois actes. Version de concert. Avec : Julie Fuchs, Leïla; Cyrille Dubois, Nadir; Florian Sempey, Zurga; Luc Bertin-Hugault, Nourabad. Choeur: Les Cris de Paris, direction: Geoffroy Jourdain. Orchestre National de Lille, direction: Alexandre Bloch.

Les Contes d’Hoffmann à Metz, entre sobriété et démesure

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Metz. Opéra-Théâtre de Metz-Métropole. 20-VI-2017. Jacques Offenbach (1819-1880) : Les Contes d’Hoffmann, opéra fantastique en trois actes, un prologue et un épilogue sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré. Mise en scène : Paul-Émile Fourny. Décors : Poppi Ranchetti. Costumes : Giovanna Fiorentini. Lumières : Patrick Méeüs. Avec : Jean-Pierre Furlan, Hoffmann ; Norah Amsellem, Olympia / Antonia / Giulietta / Stella ; Jordanka Milkova, La Muse / Nicklause ; Homero Pérez-Miranda, Lindorf / Coppélius / Dr. Miracle / Dapertutto ; Raphaël Brémard, Andrès / Cochenille / Frantz / Pitichinaccio ; Rodolphe Briand, Spalanzani ; Luc Bertin-Hugault, Crespel ; Germán Enrique-Alcántara, Hermann / Schlemil ; Éric Mathurin, Nathanaël ; Thomas Roediger, Luther ; Marie-Émeraude Alcime, La Mère d’Antonia. Chœur de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole (chef de chœur : Nathalie Marmeuse). Chœur de l’Opéra national de Lorraine (chef de chœur : Merion Powell). Orchestre national de Lorraine, direction : Jacques Mercier.

Des Contes d’Hoffmann bien musicaux à Saint-Étienne

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Saint-Étienne. Opéra. 12-XI-2017. Jacques Offenbach (1819-1880) Les Contes d'Hoffmann, opéra fantastique en trois actes, un prologue et un épilogue sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré. Mise en scène : Nicola Berloffa. Décors : Fabio Cherstich. Costumes : Valeria Donata Bettella, repris par Andrea Grazia. Lumières : Marco Giusti. Avec : Florian Laconi, Hoffmann ; Fabienne Conrad, Olympia / Antonia / Giulietta / Stella ; Laurent Alvaro, Lindorf / Dapertutto / Coppélius / Docteur Miracle ; Lucie Roche, La Muse / Nicklausse ; Carl Ghazarossian, Andrès / Cochenille / Frantz / Pitichinaccio ; Aline Martin, la mère ; Luc Bertin-Hugault, Crespel / Maître Luther ; Raphaël Brémard, Spalanzani / Nathanaël ; Gilen Goicoechea, Hermann / Peter Schlémil. Chœur Lyrique Saint-Étienne Loire. Chef des chœurs Laurent Touche. Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire. Direction David Reiland.

Un Benvenuto Cellini de foire à l’Opéra Bastille

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Paris. Opéra Bastille. 20-III-2018. Hector Berlioz (1803-1869) : Benvenuto Cellini, opéra en deux actes et quatre tableaux sur un livret de Léon de Wailly et Auguste Barbier. Mise en scène : Terry Gilliam. Décors : Terry Gilliam, Aaron Marsden. Costumes : Katrina Lindsay. Lumières : Paule Constable. Vidéo : Finn Ross. Chorégraphie : Leah Hausman. Avec : John Osborn, Benvenuto Cellini ; Maurizio Muraro, Giacomo Balducci ; Pretty Yende, Teresa ; Audun Iversen, Fieramosca ; Marco Spotti, le Pape Clément VII ; Michèle Losier, Ascanio ; Vincent Delhoume, Francesco ; Luc Bertin-Hugault, Bernardino ; Rodolphe Briand, Pompeo ; Se-Jin Hwang, le cabaretier. Chœur de l'Opéra national de Paris (chef des chœurs : José Luis Basso), Orchestre de l'Opéra national de Paris, direction : Philippe Jordan

Les Pêcheurs de perles de Bizet selon Alexandre Bloch

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Georges Bizet (1838-1875) : Les Pêcheurs de perles, opéra en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon et Michel Carré. Avec : Julie Fuchs, Leïla ; Cyrille Dubois, Nadir ; Florian Sempey, Zurga ; Luc Bertin-Hugault, Nourabad. Les Cris de Paris (chef de chœur : Geoffroy Jourdain) ; Orchestre national de Lille ; direction : Alexandre Bloch. 2 Hybrid SACD Pentatone. Enregistré au Nouveau Siècle de Lille du 9 au 11 mai 2017. Textes de présentation en anglais et français. Durée : 1:49:42

La résurrection éclatante de La Nonne sanglante à l’Opéra-Comique

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Paris. Opéra-Comique, Salle Favart. 2-VI-2018. Charles Gounod (1818-1893) : La Nonne sanglante, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne d’après un épisode du Moine de Matthew Gregory Lewis. Mise en scène : David Bobée. Lumières : Stéphane Babi Aubert. Costumes : Alain Blanchot. Vidéo : José Gherrak. Avec : Michael Spyres (Rodolphe) ; Vannina Santoni (Agnès) ; Marion Labèque (La Nonne) ; André Heyboer (Luddorf) ; Jodie Devos (Arthur) ; Jean Teitgen (Pierre l’Ermite) ; Luc Bertin-Hugault (Moldaw) ; Enguerrand de Hys (Le Veilleur de nuit) ; Olivia Doray (Anna). Chœur Accentus et Insula Orchestra, direction : Laurence Equilbey

Gardiner, Berlioz et Le Freischütz

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Paris, Opéra comique. 07-IV-2011. Carl Maria von Weber (1786-1826) : Le Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Friedrich Kind, dans une traduction en français d’Emilien Pacini et Hector Berlioz et les récitatifs d’Hector Berlioz. Mise en scène : Dan Jemmett. ; décors : Dick Bird ; costumes : Sylvie Martin-Hyszka ; lumière : Arnaud Jung. Avec : Sophie Karthhäuser, Agathe ; Andrew Kennedy, Max ; Virginie Pochon, Annette ; Gidon Saks, Gaspard ; Matthew Brook, Kouno ; Samuel Evans, Kilian ; Robert Davies, Ottokar ; Luc Berthin-Hugault, L’Ermite ; Christian Pélissier, Samiel ; Charmian Bedford, Katy Hill, Lucy Roberts, Louise Le Boutillier, Kate Sysmonds Joy, Vanessa Heine, Les Demoiselles d’honneur. The Monteverdi Choir, Orchestre Révolutionnaire et Romantique, direction : John Eliot Gardiner

Reprise enchanteresse de Fortunio à l’Opéra-Comique

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Paris. Opéra-Comique. 12-XII-2019. André Messager (1853-1929) : Fortunio, opéra en quatre actes sur un livret de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers. Mise en scène : Denis Podalydès ; costumes : Christian Lacroix ; décors : Eric Ruf ; lumières : Stéphanie Daniel. Avec : Cyrille Dubois, Fortunio ; Anne-Catherine Gillet, Jacqueline ; Franck Leguérinel, Maître André ; Jean-Sébastien Bou, Clavaroche ; Philippe-Nicolas Martin, Landry ; Pierre Derhet, Lieutenant d’Azincourt ; Thomas Dear, Lieutenant de Verbois ; Aliénor Feix, Madelon ; Luc Bertin-Hugault, Maître Subtil ; Geoffroy Buffière, Guillaume ; Sarah Jouffroy, Gertrude. Chœur Les éléments (chef de chœur : Joël Suhubiette), Orchestre des Champs-Elysées, direction : Louis Langrée

L’œil du Démon à Bordeaux

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Bordeaux. Grand Théâtre. 29-I-2020. Anton Rubinstein (1829-1894) : Le Démon, opéra en 3 actes sur un livret de Pavel Viskovatov d’après le poème de Mikhail Lermontov. Mise en scène : Dmitry Bertman. Décors et costumes : Hartmut Schörghofer. Lumières : Thomas C. Hase. Vidéo : fettFilm (Momme Hinrichs, Torge Müller). Chorégraphie : Edwald Smirnoff. Avec : Aleksei Isaev, le Démon ; Evgenia Murareva, Tamara ; Alexey Dolgov, le Prince Sinodal ; Ray Chenez, l’Ange ; Alexandros Stavrakakis, Le Prince Goudal ; Svetlana Lifar, la Nourrice ; Luc Bertin-Hugault, le Serviteur ; Paul Gaugler, le Messager. Chœurs de l’Opéra National de Bordeaux et de l’Opéra de Limoges (chefs de chœurs : Salvatore Caputo, Edward Ananian-Cooper) et Orchestre National Bordeaux Aquitaine, direction musicale : Paul Daniel

Metz : Caravaggio, à la découverte du baroque spectral

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Metz. Opéra-Théâtre de Metz-Métropole. 6-IV-2012. Suzanne Giraud (née en 1958) : Caravaggio, opéra en quatre actes sur un livret de Dominique Fernandez d’après son roman La course à l’abîme. Avec : Philippe Jaroussky, Michelange Merisi, dit le Caravage ; Maria Riccarda Wesseling, Anna, Filide ; Anders J. Dahlin, Cecco, Onorio Longhi, Le Page ; Alain Buet, Le Cardinal, L’Intendant, Le Grand Maître de l’Ordre de Malte, Le Capitaine, Ferdinando Gonzaga ; Luc Bertin-Hugault, Le Vieillard, Orazio Gentileschi, Un Marin, L’Émissaire du Vatican. Chœurs de l’Opéra-Théâtre de Metz-Métropole (chef de chœur : Jean-Pierre Aniorte). Ensemble Les Siècles, direction : François-Xavier Roth.

Les jeunes prodiges des Révélations classiques de l’Adami

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Paris, Théâtre des Bouffes du Nord, 17-II-2013. Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : Gavotte et ses doubles, extrait de la Suite en La ; Ernest Bloch (1880-1859) : Extraits de Jewish life n° 1 Prayer, n° 3 Jewish Song ; Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Die Zauberflöte, air de Sarastro « In diesen heil’gen Hallen… » ; Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Danse macabre ; Eugène Ysaÿe (1858-1931) : Sonate n° 3 pour violon seul op. 27 ; Astor Piazzolla (1921-1992) : Histoire du Tango, 2e mouvement ; Maurice Ravel (1875-1937) : l’Heure espagnole, air de Conception « Oh, la pitoyable aventure… » ; Gioachino Rossini (1792-1868) : La Cenerentolla, air de Cenerentolla « Nacqui all’affanno… non piu mesta » ; Niccolò Paganini (1782-1840) : Extrait de la grande sonate en la majeur pour guitare solo, « Romance et andantino variato » ; Giuseppe Verdi (1813-1901) : Rigoletto, air du duc de Mantoue « Ella mi fu rapita… » ; Charles Gounod (1818-1893) : Roméo et Juliette, air de Roméo « Ah, lève-toi Soleil… » ; Patrizio Buanne (1978-) : Air sicilien « Parla più piano… » ; Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : Extrait de la 6e Suite pour violoncelle en ré majeur BWV 1012, « Allemande » ; Félix Mendelssohn (1809-1847) : Extrait du 1er Trio en ré mineur op. 49, « Andante con moto tranquilllo » ; Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Amadigi di Gaula, air de Melissa « Ah, spietato… » ; Giacomo Meyerbeer (1791-1864) : Le Pardon de Ploërmel ou Dinorah, « Ombre légère » ; Christoph Willibald Gluck (1714-1787) : Orphée et Eurydice, Duo. Yannaël Quenel, piano ; Luc Bertin-Hugault, basse ; Romuald Grimbert-Barré, violon ; Ahlima Mhamdi, mezzo-soprano ; Gabriel Bianco, guitare ; Kevin Amiel, ténor ; Louis Rodde, violoncelle ; Magali Arnault-Stanczak, soprano.

Une adorable Flûte Enchantée à Saint-Étienne

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Saint-Étienne. Opéra-Théâtre. 26-IV-2015. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1792) die Zauberflöte, Singspiel en deux actes sur un livret d'Emanuel Schikaneder. Mise en scène, décors, costumes, lumières : Pet Halmen, repris par Eric Vigié. Avec : Jussi Myllys, Tamino ; Chiara Skerath, Pamina ; Hila Fah

Féérie à Metz avec Le Songe d’une nuit d’été de Britten

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Metz. Opéra-Théâtre de Metz-Métropole. 8-III-2016. Benjamin Britten (1913-1976) : A Midsummer Night’s Dream, opéra en trois actes sur un livret du compositeur et Peter Pears, d’après Shakespeare. Mise en scène : Paul-Émile Fourny. Décors et costumes : Louis Désiré. Lumières : Patrick Méeüs. Avec : Fabrice di Falco, Oberon ; Mélanie Boisvert, Tytania ; Scott Emerson, Puck ; Luc Bertin-Hugault, Theseus ; Sylvie Bichebois, Hippolyta ; Isaiah Bell, Lysander ; Igor Gnidii, Demetrius ; Mariana Rewerski, Hermia ; Valérie Condoluci, Helena ; Gustavo Gibert, Bottom ; Misha Schelomianski, Quince ; Osvaldo Perroni, Flute ; Thomas Roediger, Snug ; Julien Belle, Snout ; Antoine Chenuet, Starveling. Chœur d’enfants spécialisé du Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz-Métropole (chef de chœur : Annick Hoerner). Orchestre national de Lorraine, direction : David T. Heusel.
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